Patronne de notre basilique-cathédrale, cette jeune martyre est aussi patronne de la ville de Nice et du diocèse. Mais que savons-nous d’elle ?

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Originaire de Césarée de Palestine, Réparate serait morte en 250, à l’âge de 15 ans, lors des persécutions de l’empereur romain Dèce.

Selon la tradition tout d’abord, on aurait tenté de la brûler vive mais elle fut sauvée par une averse opportune. On lui fit ensuite boire de la poix bouillante, mais une fois de plus elle survécut. Finalement, elle fut décapitée et son corps placé dans une barque, fleurie de mousse, de roses, de lis et de palmes et guidée par une colombe qui dériva sur la Méditerranée. L’embarcation atteignit ainsi les côtes de Nice et fut ramenée sur le rivage par des anges, donnant ainsi son nom à la célèbre baie de Nice.

Vers 1690, un notable niçois, Rostaing Raimbald, aurait rapporté d’un voyage à Florence en Italie des reliques de la sainte qui furent ensevelis dans une chapelle située à l’emplacement du Vieux-Nice actuel avant d’être déposés dans la cathédrale en 1690.

Ce qui est certain, c’est que nous trouvons son culte à Nice depuis le XI° siècle, dans une chapelle qui dépendait de l’abbaye de Saint-Pons (actuellement l’hôpital Pasteur) où elle est implorée pour protéger les populations contre la peste et le choléra.

Au XVII° siècle sa renommée est telle qu’elle est choisie comme Patronne de la ville et du diocèse.

Sa fête est célébrée avec beaucoup de ferveur le dimanche proche du 8 octobre et le maire de la ville vient à cette occasion renouveler le vœu des anciens consuls de la ville que sainte Réparate avait protégée de la peste.

Aujourd’hui, beaucoup de Catholiques la prie pour qu’elle intercède en faveur des jeunes.