Le jeudi 5 mars 2020 – Cathédrale Sainte-Réparate

Emmanuelle Bertrand, violoncelle

J.S. Bach – Suites pour violoncelle
n° 3 BWV 1009 – n° 1 BWV 1007 – n° 5 BWV 1011

Emmanuelle Bertrand

Révélée au grand public par une Victoire de la Musique en 2002, Emmanuelle Bertrand a été élue Artiste de l’année 2011 par le magazine Diapason et les auditeurs de France Musique (Diapason d’Or de l’année pour son disque Le violoncelle parle). En 2017 l’Académie des Beaux-Arts lui décerne le prestigieux Prix d’Interprétation Simone et Cino Del Duca.

Formée aux CNSM de Lyon et Paris, elle reçoit de nombreuses distinctions: lauréate du Concours International Rostropovitch, Premier Prix du Concours de Musique de Chambre du Japon, Prix de l’Académie Internationale Maurice Ravel…

Dès 1999, elle travaille avec le compositeur Henri Dutilleux qui parle d’elle comme d’une « véritable révélation ». Elle est dédicataire d’oeuvres de Nicolas Bacri, Édith Canat de Chizy, Pascal Amoyel, Bernard Cavanna ou Thierry Escaich. Elle a également donné en première mondiale Chanson pour Pierre Boulez de Luciano Berio.

Passionnée de musique de chambre, elle forme un duo avec le pianiste Pascal Amoyel et enregistre une dizaine de disques à ses côtés. En 2017 elle fonde le Stimmung Trio avec le violoniste Christophe Giovaninetti et le pianiste Michaël Lévinas.

En tant que soliste, on a pu l’entendre notamment avec l’Orchestre Symphonique de Lucerne, du Grand Montréal, l’Orchestre National d’Ukraine, le BBC National Orchestra of Wales…

VOIR LE CONCERT

Les Suites pour violoncelle de J.S. Bach

L’enregistrement de l’intégrale des suites par Emmanuelle Bertrand est paru en octobre 2019 chez Harmonia Mundi.

La presse plébiscite cette intégrale déjà auréolée d’un Trophée Radio Classique et d’un Gramophone Editor’s Choice :

∙ »Dès les premières notes, la plénitude du son frappe l’oreille (…) La finesse du phrasé nous guidedans les méandres de l’oeuvre, mais sans affectation. L’interprète s’efface devant le chef-d’oeuvrepour mieux le mettre en valeur. Une attention constante est portée à la polyphonie » RadioClassique

∙ »À n’en pas douter, elle et son instrument ont l’éloquence et le souffle des conteurs d’épopée donton ne lâche pas une seconde le récit » La Vie

∙ »Une interprétation pleine d’émotion et pleine de vie » France Musique

∙ »Un album sur lequel ne pèse aucune convention (…) il y a là une verdeur de ton que nousne connaissons guère, dans une tout autre optique, que sous l’archet du regretté Anner Bylsma oude Pablo Casals » Diapason

« Emmanuelle Bertrand a réussi à ménager le grain du son, la densité du bois, l’élanchorégraphique et la contemplation « sans rien (…) qui pèse ou qui pose » » Classica

« I have to say that the results are pretty sensational (…) She has a rich palette at her disposal andwastes no opportunity to use it. (…) I think what most appeals to me is the degree of variedshading that Bertrand achieves by illuminating chords from within » Gramophone